L'invitation à parler de « La singularité des langues » m'a poussée à essayer d'interpréter, dans la perspective de la psychanalyse lacanienne, la querelle qui a lieu en Pologne sur les formes féminines des noms (feminatywy). Cette démarche m’a été inspirée par la question posée en introduction : « Qu’en est-il de la question actuelle de l’écriture inclusive qui sexualise la langue ? Est-ce une façon de faire en sorte qu’il n’y ait pas de différence de genre ? » Je vais essayer de justifier cette position selon laquelle la différence entre les hommes et les femmes est effacée par la tentative de la mettre en évidence par l'égalité dans le langage...